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Sujet: Présentation Karin Wabisuna dite Nayû Sam 29 Oct - 20:11 Modèle de fiche de présentation
____ Etat civil de votre personnage ____
Nom : Wabisuna Prénom(s) : Karin Ayumi Surnom(s) : Nayû Âge : 20 ans, née un 27 mai. Activité professionnelle : Batteuse amateure
Description physique : La première chose remarquable au sujet de Karin est que, justement, on ne la remarque pas. Prenant à contrepied les statistiques indiquant que la taille de la population augmente, on a affaire ici à une petite japonaise d'un mètre cinquante et un. Elle pèse quarante-sept kilogrammes, principalement répartis sur la musculature fine mais présente qu'elle développe et entretient. Malgré son allure résolument athlétique, elle garde des courbes féminines perceptibles à quelques détails près. Son corps est parsemé de plusieurs cicatrices anciennes, ses doigts sont assez longs mais ses ongles sont coupés courts et généralement simplement enduits de durcisseur. Elle possède la chevelure noire typiquement japonaise, longue jusqu'aux épaules, à ceci près qu'elle la teint en vert sombre et l'agrémente de quelques mèches violines. Ses yeux, noirs à l'origine, sont recouverts d'une lentille d'un bleu argenté.Sa voix Elle s'habille de deux façons différentes en fonction des circonstances. La première est celle qu'on peut qualifier de "vie quotidienne". Elle porte en général une chemise blanche avec col relevé, fermé par un ruban de velour violin, savamment noué pour paraître négligé. Par-dessus, elle porte une veste noire assez légère, en tissu d'aspect rigide, dotée de poches dans lesquelles elle a tendance à laisser la main qui tient son baladeur. Elle ne porte jamais de jupe ou de robe mais des pantalons de toile souple ou rigide de teinte sombre, pouvant aller du vert au noir. Et surtout, détail non négligeable, elle se coiffe en permanence d'un béret d'un violet assombri, qu'elle rabat légèrement sur la moitié droite de son visage. Il présente deux pins affublés de symboles qui n'ont pas de signification particulière. Dernier détail, elle porte une sacoche en bandoulière, relativement grande, qui lui tombe du haut de la hanche quasiment jusqu'au genou. La deuxième façon pourrait s'appeler le "style Nayû", style qu'elle prend quand elle s'apprête à jouer de son instrument en public. Elle dissimule intégralement son visage derrière un masque de renard traditionnel qu'elle pose par-dessus un masque anti-toux bon marché. Concernant la tenue, elle varie en deux types. Elle peut porter pour l'un un marcel noir avec un long foulard violin autour de la gorge et qui pend dans son dos. Avec ceci, elle arbore des bracelets d'une pièce recouvrant l'avant-bras en quasi intégralité ainsi qu'un pantalon sombre et des bottines sans talons. La seconde variation est une tunique d'une seule pièce, la recouvrant de la gorge comprise aux chevilles. Cette tenue possède un surplus de tissu qui pend dans son dos, depuis l'arrière de sa taille à ses chevilles en une pseudo cape. L'intérieur de ses bras n'est pas couvert mais la tunique se prolonge en des mitaines qui laissent ses doigts libres d'agir. Signe(s) particulier(s) : Karin a quatre piercings visibles : un anneau d'acier au lobe gauche et trois spirales liées entre elles dans le cartilage de son oreille droite. Parmi ses nombreuses cicatrices, elle en a deux particulièrement visibles dans son dos, partant de ses reins à ses omoplates en formant deux éclairs en biais, quasi symétriques. Elle a tendance à plisser légèrement les yeux quand quelque chose qui l'agace entre dans son champ de vision. Elle boîte quand elle cherche à marcher vite. Ce que je suis réellement
Caractère : Karin est l'incarnation même de l'adage "il ne faut pas se fier aux apparences". Bien que d'allure anodine voire innocente, cette jeune femme est quelqu'un de très difficile à côtoyer, adepte du double jeu. Tout d'abord, elle est loin d'être altruiste, aider son prochain sans rien obtenir en échange ne fait pas partie de sa façon de vivre. Il s'agit d'une personne pragmatique qui envisage les situations en essayant de les exploiter à son profit avec un minimum de risques. Opportuniste, elle est toutefois réfléchie et préfère analyser une situation avant de s'embarquer dans de possibles ennuis. Par contre, si un obstacle se dresse sur son chemin, elle envisagera toutes les possibilités pour s'en débarrasser. Elle est tenace, ne lâchant pas le morceau s'il reste quelque chose à en tirer. Sans se montrer malpolie ou froide, elle n'éprouve cependant d'amitié pour personne et perçoit les gens comme des échelons à gravir ou des pions à utiliser pour son propre confort. Certaines valeurs de base comme la famille, l'amitié, l'amour, la culpabilité lui sont des concepts étrangers, à une seule exception près, qui constitue son plus grand "secret". Elle est aussi mysandre, autrement dit, elle méprise ouvertement les hommes, quel que soit leur passé, à une seule exception près : qu'ils aient lutté et travaillé dur, en autodidacte, pour suivre la voie de la musique. La seule chose à laquelle elle accorde véritablement de l'importance, c'est son lien avec la musique et le monde musical en général. Ce n'est pas le genre, même si elle hait cordialement un vocaliste, de lui saboter un concert en faisant une piètre performance. Si on devait la résumer en une phrase, Karin serait un protagoniste de manga qui tirerait les ficelles, mettrait des bâtons dans les roues, toujours difficile à coincer voire qu'on serait à des lieues de croire coupable. Les qualités de votre personnage : Prudente, économe, rigoureuse, curieuse, réfléchie, organisée, persévérante, débrouillarde, passionnée Les défauts de votre personnage : Rusée, sournoise, égoïste, sans scrupules, mysandre, fausse, calculatrice, manipulatrice Ce qu'il/elle aime : Jouer de la batterie, faire du sport, développer son autonomie, la liberté, acheter en promotion, les échantillons gratuits, pigeonner quelqu'un, les lâches, faire de la récupération, gagner de l'argent, jongler avec ses baguettes de batterie, la pâte de haricots rouges Ce qu'il/elle déteste : Les hommes, devoir lever le nez pour parler à quelqu'un, les groupies décérébrées, les pâtisseries trop sucrées, l'odeur du tabac, les fils/filles à papa, les démonstrations d'affection en public, avoir une vue plongeante sur la ville lorsqu'il fait noir, le play-back, les chihuahuas, les couleurs pastel Avant sa naissance Spoiler: La génitrice de Karin, Kayako, vivait chez sa mère dans la banlieue de Kyoto, une petite maison tranquille et surtout traditionnelle. De sa naissance à sa majorité, elle avait vécu selon ce que sa mère lui dictait. Elle était née dans ce même hôpital que les femmes de la famille choisissaient invariablement, avait été scolarisée dans la même école primaire, le même collège, le même lycée et s'apprêtait à poursuivre à l'université quand, contre toute attente, elle s'y refusa. Elle fit de même concernant le mariage arrangé que sa mère lui avait préparé. Seulement, la volonté de cette jeune femme n'était pas assez forte et bien qu'elle réussisse à s'éviter le mariage, elle concéda son lieu d'études à sa mère. Elle-même ne comprenait pas les raisons qui la poussaient à aller contre la volonté de cette dernière mais elle cherchait à lui résister, à faire le contraire de ce que cette dame âgée lui conseillait voire ordonnait. Et ce fut ainsi, quasiment sur un coup de tête et accessoirement après avoir cassé sa tirelire que Kayako se rendit dans une banque de sperme. Elle voulait avoir un enfant hors du commun, tout à fait spécial qui mettrait un terme à la régularité de cette pseudo dynastie. Ce fut avec un air triomphant qu'elle annonça être enceinte. Elle déchanta vite quand cette mère sévère lui annonça que quoiqu'il advienne, cet enfant serait élevé dans la tradition. Craignant de perdre la main même sur son enfant, Kayako se prépara et "fuit" vers Tokyo, trouvant refuge dans le petit appartement de sa cousine, au quatrième étage d'un immeuble résidentiel. A partir de cet instant, vivant de petits boulots, Kayako attendit, espéra, alla même jusqu'à prier tous les jours pour avoir une progéniture sortant de l'ordinaire. Raté. Non seulement cette progéniture ressemblait à tout autre enfant japonais mais en prime, elles étaient deux. Oui. Des filles. C'était à croire que cette famille était destinée à être matriarcale jusqu'au bout. Les jumelles furent prénommées Kanna et Karin.
Enfance Spoiler: Sous la direction de leur mère, leur enfance fut une exacte reproduction de celle de leur mère, à ceci près que cette dernière avait besoin d'argent. Deux enfants à charge, des études supérieures avortées donc pas de diplôme et une cousine partie à l'étranger pour affaire donc sous-louant son appartement à cette petite famille. La vie n'était pas simple, Kayako cherchant à économiser le plus petit sou jusqu'à ce qu'elle découvre l'existence de concours de chant pour les enfants. Cela tombait bien, elle avait justement deux filles sous la main et avait elle-même reçu des cours de chant étant plus jeune. Elle les entraîna comme on prépare une bête de concours, attentive en particulier aux progrès de Karin qui montrait des facilités d'apprentissage et une certaine passion pour le rythme. Dès qu'elles furent en âge de participer à des concours, leur entraînement s'accrut. Karin monta sur les planches dès ses sept ans et décrocha un second prix ainsi qu'une petite somme. Encouragée par ce succès, Kayako misa sur les talents de sa deuxième fille, allant chercher ses petites dès la sortie de l'école et les faisant répéter, se montrant particulièrement sévère avec Karin. Par sévère, cela signifiait ne jamais entrer en contact, sauf pour lui taper sur les doigts lorsqu'elle faisait une erreur ni même lui dire qu'elle était fière de sa progéniture. A la neuvième année des jumelles, leur mère visa plus haut, voulant inscrire ses petites à des auditions pour jeunes talents. Revers du destin, depuis quelques semaines, Karin avait mal à la gorge et se sentait fatiguée mais pour que leur mère ait les moyens de lui acheter un nouveau crayon personnel, elle tenta de se forcer. Brutalement, avec une douleur forte, sa voix se stoppa en pleine répétition. Le diagnostique fut sans appel : inflammation sévère des cordes vocales. Cette première déception pour Kayako s'accompagna d'une autre nouvelle, Karin devait cesser de chanter pendant un moment, au risque d'agraver son état voire d'abîmer définitivement ses cordes vocales. Dès lors, Kayako s'occupa principalement de Kanna, voulant lui faire atteindre le niveau de sa soeur rapidement. Cependant celle-ci était bien moins motivée et ne comprenait pas non plus les enjeux de sa performance. Karin était frustrée, voulant parfois corriger sa soeur dans sa posture ou lui faire une remarque mais sa condition l'en empêchait. Plus Karin regardait Kanna à sa place, plus elle lui en voulait de se montrer aussi peu encline à s'améliorer. Malgré ce contretemps, Kayako inscrivit tout de même Kanna dans un concours de chant, jouant sur la fierté de Karin pour la pousser à l'accompagner. Sur scène, Kanna se débrouilla mais sa jumelle avait remarqué une autre petite fille qui se débrouillait bien mieux qu'elle. Lorsqu'une pause fut accordée aux participantes, Karin se mit à suivre cette fille et entra à sa suite dans les toilettes. Ce fut dans cette situation que le caractère de Karin commença à se concrétiser. Dans la pièce, il y avait un seau d'eau sale et personne d'autre qu'elle et cette fille. Après avoir jeté un oeil dans le couloir et s'être assurée qu'il n'y avait vraiment personne, Karin agit. Se saisissant du seau, elle entra dans la cabine jouxtant celle de la fillette, monta sur la cuvette et la chasse. Peinant sous le poids du récipient, elle parvint néanmoins à en verser le contenu sur la fillette. Cette dernière resta interdite puis émit un cri strident avant de se mettre à pleurer. Rapidement, Karin sortit, replaçant le seau exactement à l'endroit où elle l'avait pris puis se dirigea vers les coulisses où sa soeur se préparait. Elle ne lui accorda pas un regard, davantage concentrée sur le parent de la fillette qui l'appelait en vain. Le concours reprit et se solda par la victoire de Kanna, due au soudain forfait de la favorite. Celle-ci, drappée dans une grande serviette, prétextait que ses toilettes avaient eu un problème sans avoir l'air de vouloir s'attarder sur le sujet. Elle était embarrassée, cela se voyait, et Kanna se dirigea naturellement vers elle pour la consoler, recevant un regard noir à la place de remerciements. Karin écouta son coeur, sa conscience mais rien ne lui parvint. Elle ne ressentait aucune culpabilité, juste la satisfaction de voir le prix entre les mains de sa mère et par extension, entre les siennes.
Période collège Spoiler: Bientôt, elles eurent l'âge d'entrer au collège, événement qui s'accompagna de deux autres nouvelles : Kayako avait trouvé un emploi stable et montrait des signes d'attachement envers un collègue. Le résultat pour les jumelles fut un soudain arrêt des participations à des concours et un poids en moins sur les épaules. C'est à cette période que les jumelles prirent des chemins radicalement différents. Karin se trouva un intérêt pour l'exercice physique et malgré sa petite taille, elle fut encouragée à entrer dans le club d'athlétisme, plus particulièrement dans la section "Course d'endurance". Il y avait pas mal d'avantages à participer à ce club : profiter gratuitement d'une salle de sport, se faire payer boissons et snack par le manager. A cette époque et pour des raisons pratiques, elle avait une coupe relativement courte. Kanna était son opposée quasi parfaite. Elle avait laissé ses cheveux pousser et s'en teignait de nombreuses mèches. Allant ainsi contre les règles de l'établissement, elle se faisait sermonner au moins une fois par semaine mais n'en avait cure. La seule chose qui comptait pour elle était "Trapnest". Elle en idolâtrait particulièrement le bassiste, ne ratant aucune chance d'attraper un poster ou un goodie qui lui soit dédié. Son addiction était plutôt une obsession et elle n'hésitait pas à puiser allègrement dans la cagnotte familiale pour se payer le dernier disque ou un ticket de concert. Elle était persuadée qu'il l'avait regardée, elle, pendant un concert. Plus encore, elle était sûre qu'il lui adressait des messages disant qu'elle l'intéressait. Lorsque Karin découvrait qu'entre les sorties de sa mère et l'obsession de sa soeur, elle n'avait pas les moyens, elle, de faire quoique ce soit, elle en vint à détester ces femmes. Cela était d'autant plus frustrant que l'une de ses camarades de classe, également dans le club, l'avait charriée en lui faisant remarquer que son bentô ne contenait que du riz blanc. Sa haine s'adoucit en un amer mépris, trouvant en particulier que Kanna n'était guère plus qu'un parasite. Celle-ci, en effet, ne prenait même pas part aux corvées de la maison, laissant le travail à sa jumelle fatiguée par le club. Il arrivait aussi que leur mère, ayant participé à une soirée arrosée, s'en prenne verbalement à elle pour ne pas avoir fait telle ou telle chose. La tension qu'elle accumulait avait du mal à se libérer, même lorsqu'elle courait ou faisait de l'exercice en général. Puis, un jour, tout bascula.
Kanna Spoiler: C'était une journée grise, froide et surtout silencieuse. Kanna n'avait pas passé une autre heure à rédiger une lettre d'amour et de soutien au célèbre bassiste. Elle ne s'était pas maquillée, mais avait son tee-shirt, trop grand d'ailleurs, au nom de Trapnest. Elle se tenait en pantalon de pyjama et pieds nus sur le balcon du quatrième étage, enserrant contre sa poitrine un petit buste de pierre, sculpté par un fan, et acheté à orix d'or, à l'effigie du musicien. Karin venait de prendre une canette de soda quand un souffle glacé lui parvint, venant de la porte coulissante du salon donnant sur le balcon. Elle aussi avait entendu la nouvelle mais n'y avait guère prêté attention, pensant juste que c'était dommage. Pour Kanna par contre, c'était l'effondrement de tout son monde. Canette à la main, Karin venait de sortir du salon et s'était adossée à la porte vitrée. Elle observait sa jumelle génétique avec dédain et pitié. Son profil montrait des signes de ravage par les larmes, ses yeux gonflés fixaient les lumières de la ville distraitement et tout en caressant des doigts le visage de la statue, elle murmurait. "J'ai plus rien... Plus Trapnest, plus qu'un coeur brisé... Monde pourri et glacé... J'veux mourir..." Rassemblant tout son sarcasme et le dégoût accumulé au fil du temps, Karin lui lâcha froidement une phrase cinglante. On est au quatrième, j'te r'tiens pas. Sur ce, préférant quitter le froid, elle se tourna vers la porte. La suite fut une succession d'événements confus, précédés par un mot glacial. ".......Salope" Un choc devant sa tempe droite. Un filet de sang coulant le long de sa joue. Une vision qui se trouble et une sensation d'être étouffée, traînée sur une surface rigide. Ses doigts qui se refermèrent en un spasme sur du tissu avant que son corps lui semble terriblement lourd. Puis après un moment où le vent sifflait à ses oreilles, un rude coup dans le dos et des dizaines de griffures, comme si elle tombait dans un champ de cactus avant que le sol ne la réceptionne. La seule chose qu'elle vit à peu près clairement fut la silhouette de sa soeur jaillir du balcon, les bras refermés sur un objet, suivie par un vague son d'alarme de voiture. Lorsqu'elle revint à elle à l'hôpital, plusieurs personnes l'entouraient. Il y avait Kayako, effondrée dans les bras d'un homme, une femme en blouse et un autre homme vêtu de la même façon. Après lui avoir laissé le temps d'émerger, elle fut informée de la situation. Elle avait fait une chute depuis le quatrième étage mais avait eu la chance de la voir amortie par les arbres décoratifs, ce qui lui avait tout de même griffé les membres et lacéré le dos assez profondément. D'autre part, malgré l'atténuation du choc, l'adolescente s'était brisé les deux os de la jambe gauche et fêlé le fémur. Malgré les discours optimistes, elle comprit rapidement que son partenariat avec la course d'endurance venait, comme le chant, de tomber à l'eau. Puis vint le tour des nouvelles de Kanna. Contrairement à ce que Karin avait cru, la chute ne lui avait apparemment pas été fatale mais elle se retrouvait plongée dans le coma et plâtrée sur un bon tiers du corps. Dans son cas aussi, les médecins restaient étrangement optimistes, laissant filer qu'apparemment son cerveau n'avait pas été endommagé, mais qu'elle semblait ne pas vouloir se réveiller. Pour la première fois, à ce qu'il lui semblait, Karin sentit sa poitrine se serrer. Impossible par contre de savoir précisément d'où cela venait. Du fait qu'elle avait failli y passer ? Qu'elle ne pourrait plus pratiquer de sport intensif ? Que sa jumelle avait voulu l'entraîner avec elle ou que cette dernière soit encore plus pathétique après s'être ratée ? Toujours est-il que Karin pleura, incapable de distinguer le contrecoup de ce qu'il lui était arrivé et la rancune envers Kanna de lui avoir encore volé quelque chose. Grâce aux cours dispensés à l'hôpital, elle n'eut pas à souffrir d'un retard quelconque au niveau scolaire mais sa condition l'empêcha de passer le moindre concours d'entrée en lycée et elle dut se rabattre sur un lycée public, à la réputation moyenne.
Période lycée Spoiler: Ce fut au lycée que Karin renoua avec sa passion pour le monde musical. Elle faisait fi des moqueries des adolescents concernant sa taille, soit à l'aide d'une répartie là où cela fait mal ou en ignorant superbement la personne. Elle intégra également le club de musique et s'essaya à divers instruments, cherchant lequel lui conviendrait le mieux. Au départ, elle dédaigna la batterie, la trouvant trop primitive à son goût, jusqu'à ce que l'un des membres du club fasse une petite démonstration. C'était un première année, comme elle, du nom de Satoshi. Un adolescent plein d'entrain, charmeur et surtout charismatique. Ce fut lui qui lui apprit à jouer de la batterie, tout en lui faisant du charme. Elle résista à ses avances jusqu'en deuxième année où il lui fit cadeau d'un set de baguettes neuves, lui offrit un billet pour un concert de rock à la sortie duquel, il lui déclara sa flamme. Poussée par son besoin d'affection d'ado, elle accepta. Moins d'une semaine après, Satoshi l'invitait chez lui et la menait dans son lit. Ce ne fut qu'une fois consciente de ce qui allait se passer que Karin prit peur. D'un autre côté, elle ne voulait pas déplaire à son petit-ami, même lorsque ce dernier ne mit pas de protection, prétextant qu'il "détestait ce truc plastique", de l'autre tous les risques que cela comportait la stressaient. Sa première fois fut horrible. Alors que Satoshi semblait en transe, Karin souffrait terriblement et serrait les dents, ses larmes perlant de ses yeux. Le pire peut-être était qu'en dehors de la douleur, elle ne ressentait absolument rien. Son coeur gardait un rythme calme, comme si tout son corps faisait barrage, lui permettant de garder la tête froide. Elle analysait et regrettait de s'être laissée faire, n'ayant qu'une hâte, que le garçon en finisse vite. L'adolescente se sentit souillée, sale et surtout terriblement inquiète. Heureusement pour elle, son cycle vint à l'heure exacte. Elle se sentait toutefois mal, n'osant pas avouer à son petit ami qu'il avait vraiment été un nullard égoïste sur ce coup. Son état d'esprit changea radicalement quand elle apprit quelque chose alors qu'elle le cherchait. Il était avec d'autres dans la salle de musique, vantant sa conquête qui lui avait tout de même bouffé une bonne partie de son temps. Les autres garçons, en grognant, lui passèrent quelques billets en parlant d'un pari. Karin resta abasourdie mais elle se reprit, elle devait mettre les choses au clair. Ouvrant brutalement la porte coulissante, elle fit comprendre qu'elle avait tout entendu et posa un regard interrogateur sur le garçon. Celui-ci, après avoir un instant tenté de monter une excuse bidon, soupira puis après avoir esquissé un sourire, il lui fit une remarque cruelle, confirmant ce qu'elle avait cru comprendre."Faudrait vraiment pas être net pour tomber amoureux d'une nana comme toi. Une gamine de primaire, langue de vipère et qui ne fait même pas le plaisir de chialer quand on la bouscule. Que ça te serve de leçon, morveuse. " Pleurer ? Hurler ? Pas du tout. Karin resta interdite puis esquissa un sourire amer alors que l'affection qu'elle avait pour lui se changeait en désir de lui nuire. Elle n'attendit d'ailleurs pas longtemps. Punaises dans les chaussures, colle sur sa chaise, détritus dans son bureau. Voyant que cela ne suffisait pas à le démoraliser, elle changea de tactique, le laissant croire qu'elle avait abandonné la partie. D'un côté, elle se rapprocha des enseignants en se faisant passer pour une élève modèle, de l'autre, elle l'espionna un peu, cherchant à trouver des faiblesses. Sa chance était qu'il adorait se vanter et médire sur les filles tout en jouant le prince charmant devant elles. Un petit enregistrement vidéo envoyé "par erreur" sur le portable de l'une d'elle et la gente féminine lui tourna le dos. Cet acte dépassa même les espoirs de Karin puisque certains de ses amis, ayant eu vent de rumeurs disant que Satoshi avait flirté avec leur copine, émirent des doutes à son sujet. Karin, apprenant qu'il allait déménager sous peu, lui porta le coup de grâce. Elle subtilisa un exemplaire du futur test de mathématiques corrigé qu'elle photocopia puis s'arrangea pour mettre un peu de désordre discret dans le bureau de l'enseignant, comme si l'on avait cherché quelque chose et plaça le corrigé à un autre endroit. Dernière pièce du puzzle, mettre la copie dans le bureau du garçon à une heure de pause. Avant que le cours ne commence, l'enseignant de mathématiques passa dans la classe, demandant si qui que ce soit était venu le voir dans son bureau. Satoshi ne put s'empêcher de blaguer, demandant ce qu'un élève un temps soit peu censé irait faire dans le bureau d'un prof. La classe resta silencieuse jusqu'à ce qu'il sorte un livre de son bureau. Un papier négligemment plié tomba, ramassé par le voisin du garçon. Lorsque le contenu en fut découvert, celui-ci se leva et énonça clairement "peut-être pour tricher au test". Le garçon resta coi, taxé de tricheur. Il tenta de se défendre en jurant et surtout, en incriminant Karin. Avec une expression peinée, elle mit la touche finale à sa vengeance. D'abord tu joues avec mes sentiments ! Ensuite tu me forces à faire des choses dégoûtantes ! Tu m'humilies pour une poignée de yens et maintenant tu m'accuses, moi ? Tu ne cesseras jamais de me harceler ?! Monstre ! Avec ce dernier mot, Karin se sentait vengée et elle n'eut même pas à faire semblant de pleurer tant elle se sentait libérée. La classe l'appuya, jeta des regards mauvais à l'adolescent. Se sachant en mauvaise posture, Satoshi se fit discret et son départ de l'établissement se fit à peine remarquer. Cette expérience endurcit Karin et elle ne se mit plus qu'à voir les garçons comme des mâles dont il fallait se méfier, bons qu'à faire des choses cruelles et surtout ne rien lui apporter en retour.
Fin de scolarité à aujourd'hui Spoiler: Le reste de sa scolarité se passa sans dommages, s'améliorant à la batterie dont elle avait finit par se passionner, elle n'evisageait pas de poursuivre ses études. A la sortie du lycée, Kayako décida de se marier avec le collègue qu'elle fréquentait. Karin ne fut mise au courant que lorsque celle-ci fit ses bagages pour aller vivre chez lui, sans sa fille. La jeune fille n'était pas dupe, Kayako n'avait jamais caché que l'appartement du quatrième la mettait mal à l'aise. Mais pour Karin, l'idée de quitter cet endroit ne lui était même pas venue à l'esprit. Etrangement, lorsque sa mère lui parla de déménagement, toutes les pensées de la jeune fille se tournèrent vers l'hôpital où sa soeur se trouvait. Partir ? Et si elle se réveillait mais qu'elle ne se souvenait de rien ? Il lui faudrait un endroit familier, histoire de progressivement lui rendre la mémoire. Elle prit alors une décision assez rapidement : elle resterait dans cet appartement et verserait un petit loyer à la propriétaire des lieux. Le seul problème restait la façon dont elle pourrait obtenir cet argent. Elle éplucha donc les petites annonces. Elle se prêta d'abord en tant que mannequin, non pas pour des défilés, mais pour servir de référence à de jeunes artistes dans le domaine de la couture. Elle y trouva plusieurs bénéfices. Le premier était, bien entendu, d'obtenir un salaire intéressant simplement pour faire preuve d'endurance pendant qu'on cousait des pièces de tissu autour d'elle. Lorsqu'elle justifia sa musculature par la pratique de sport et l'intérêt pour la batterie, certains élèves la regardèrent avec des paillettes dans les yeux. Dès lors ils ne se retenaient plus, cherchant à lui confectionner un habit "cool", apte à être porté sur scène. Ils étaient d'accord sur un point, les cicatrices devaient être le moins visible possible. La tenue qu'il lui confectionnèrent pendant plusieurs mois d'essai était à la limite d'une tunique intégrale. Les élèves eurent juste le temps de lui finir avant d'être diplômés. Karin avait apprécié ce travail mais il l'avait néanmoins éloigné un temps de sa passion pour la musique. De nouveau, elle se mit à éplucher les annonces et elle passa des auditions pour servir de batteuse dans des groupes amateurs. Pour un bon nombre d'entre eux, à peine avait-elle mis le pied sur la scène que l'opinion des membres était faite. Trop petite, trop banale, sans doute pas douée. Changeant de tactique, elle décida de masquer son visage et de porter la tenue confectionnée pour elle, troquant son nom pour un pseudonyme ou nom de scène. L'une des auditions fut couronnée de succès et elle parvint même à négocier pour obtenir une rémunération, que le groupe lui donnait discrètement, au noir. En tant que batteuse de session, elle suivit ce groupe pendant près de deux ans. Cette vie aurait pu se poursuivre sauf que ce groupe amateur venait d'être remarqué par un découvreur de talent. Traduction, plus que trois concerts et Karin se retrouverait de nouveau sans moyens de subsistance.
Karin, ou plutôt Nayû, batteuse de vingt ans devait aller à la pêche au groupe et vite. ____ Qui se cache derrière l'écran? ____
Prénom/pseudo : Sabrina/Zavyana Ton niveau de RP : Correct mais en manque de pratique Ta présence sur le forum : Régulièrement mais difficile de préciser davantage Cause de l'inscription : Je voulais reprendre le RP et retrouver un camarade de jeu. Double compte : non Quelque chose à ajouter : Validée by Nori (et désolée pour la taille du post).
Nana Dream © Modèle de fiche de présentation crée par Noriiko Shimazu