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    Nana Osaki vit cachée tel un chat vagabond à Londres, évitant tout contact avec ceux qu'elle a connu par le passé. Cependant de nouvelles révélations sur la mort de Ren pourraient bien tout changer.

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 Okami-san recherche Superwoman [Pv Hachi]

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Nobuo Terashima

Nobuo Terashima


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MessageSujet: Okami-san recherche Superwoman [Pv Hachi]   Okami-san recherche Superwoman [Pv Hachi] Icon_minitimeMar 14 Mar - 1:07



Okami-san recherche Superwoman [Pv Hachi] Tumblr10




It’s my mistress.
It’s my wife.
And the great thing is it doesn’t beat you up for alimony.


~ Jimmy Page à propos de sa guitare électrique Les Paul




    Le blondinet ronflait tendrement lorsque le bip strident de son réveil mit brutalement fin à huit heures d'histoire d'amour passionnée avec son oreiller. Il balança sa main dans l'air et elle traça paresseusement dans l'air des malédictions kabbalistiques sur des ofudas imaginaires jusqu'à ce que la sonnerie farouchement joviale cesse. Il se retourna en grommelant, mais à peine s'entortillait-il à nouveau dans les draps que la mélodie niaise perça ses tympans de plus belle. Après avoir listé mentalement une infinité de raisons de rester au lit pour une durée qu'il ne jugea pas urgent de déterminer, il se rappela qu'il avait 26 ans et qu'il n'y avait plus personne désormais pour l'engueuler en arrachant cruellement ses couvertures s'il ne se levait pas le matin pour aller travailler. C'était moins drôle, tout à coup. Nobu déplia lentement son long corps svelte d'adulte visiblement oublié par la puberté et écrasa un bâillement de la paume de sa main, l'autre fourrageant dans ses mèches ambrées. Comme presque tous les matins, il écarta délicatement les pans des draps pour réveiller sa belle au bois dormant à lui, sa Gibson Les Paul. Il aimait l'observer ainsi le matin toute simple, toute sincère et offerte aux rayons du jour qui taquinaient son ventre oblong, repasser lentement, tendrement, du bout des doigts, les multiples routes de ses veines d'érable.


    Presqu'un mois qu'Asami était sur le tournage de ce nouveau film, et il ne réussissait plus à s'endormir seul sans enlacer sa guitare. Ils s'étaient quittés fâchés, et même si elle lui avait déjà pardonné (il la connaissait si bien), il fallait qu'elle s'entête, gonflée de ses chers élans féministes qui l'avaient séduit au début et qui maintenant le faisaient surtout tourner de l’œil, à lui envoyer des nouvelles au goutte à goutte, histoire de le faire un peu culpabiliser. Et même s'il connaissait l'histoire par cœur à force, même s'il se disait à chaque fois « Cette fois je ne serai pas dupe ! J'ouvrirai ma grande gueule et je lui dirai ce que je pense vraiment ! » ça marchait toujours aussi bien. C'est qu'elle avait raison, quand elle se plaignait qu'il ne s'intéressait pas assez à son travail, qu'il l'encourageait quand elle voulait qu'il lui dise « stop », qu'il lui souriait tendrement quand elle, elle voulait juste qu'il geigne, qu'il blâme, qu'il la retienne. Est-ce qu'il ne faisait donc pas de différence entre « film » et film, entre un rôle de doublure de l’héroïne surmédiatisée d'une série populaire dans une scène érotique, et un job pas assez payé mais gratifiant dans un film à petit budget de réalisateur inconnu? Quel était le prix pour vivre de sa passion, pour ne dépendre d'aucun homme, surtout pas de lui, parce qu'il était trop gentil et que justement il ne mesurait pas, lui, le prix pour être femme, le prix pour être frivole, le prix pour sourire quand il pense encore à « elle », le prix pour être soi, lui qui n'avait jamais eu à se poser de question, qui n'avait jamais eu à se demander quand est-ce que ça finira enfin, quand est-ce que j'en verrai le bout, est-ce que je mange ce soir, est-ce que je m'endormirai en me tenant le ventre de douleur ce soir, ai-je encore une mère qui pense à moi quelquefois, parce qu'ils ont rejoué la scène quinze fois et que je ne peux pas dire que je ne me sens pas bien, que je ne viens pas demain, parce qu'ils m'auront si vite remplacée, est-ce qu'elle se demande si j'ai mal ce soir, maman, si vite remplacée, Nobu !, j'en peux tellement plus maman.



    Le rappel de réveil le ramena brutalement à la réalité. Il était à chaque fois ébahi devant les merveilles de la technologie, qu'elle amplifie les volts de ses cordes ou démontre une connaissance quasi orwellienne de toutes ces petites habitudes qui le condamnaient immanquablement à débouler en retard au travail sans qu'il comprenne jamais pourquoi. Il avait été un des premiers à s'offrir un iPhone, le gadget à la mode partout dans le monde en ce moment, et il avait la désagréable impression d'avoir invité le roi des démons chez lui. L'appareil ne manquait pas une occasion de lui rappeler son QI supérieur de machine, et tout ça en faisant un gros fuck à Mister Turing. S'ils avaient un jour la bonne idée de développer l'application « Punk tabs » il était bon pour la casse, rit-il intérieurement en enfilant un sweat-shirt gris déchiré et un pantalon près du corps à tissu tartan rouge vif, ses doigts font un petit plongeon dans le pot de gel habituel avant de plaquer ses boucles blond cendré derrière ses oreilles, pas question que ses mèches rebelles fassent une mauvaise pub au ryokan familial.


    « Ta tante Umiushi nous as invités à lui rendre visite, ce vieux crapaud se rappelle toujours qu'elle a une famille quand elle est au plus mal tu sais comment elle est... Quoi anata ? Non je n'ai pas dit de mal de ta sœur, tu sais à quel point je l'adore oui oui bien sûr blablabla, bon Nobu je compte sur toi pour t'occuper de l'auberge en notre absence et pas de gaffe, je ne tiens pas à être la risée des obâsan du quartier ! »


    Il était habitué à assister ses parents à l'auberge, accueillir les clients avec un sourire éclatant, leur faire visiter l'établissement et glisser le soir dans les chambres les mets raffinés du kaiseki, le repas rituel présenté traditionnellement sous forme de petites et harmonieuses portions. Quant à gérer le trésor familial tout seul le temps d'un week-end, c'était une première! Mais Nobu était confiant, l'auberge était encore peu fréquentée à l'aube du printemps, il n'y croiserait que quelques habitués qui adoraient le jeune maître, ils l'avaient vu grandir et c'était toujours avec plaisir qu'il entamait avec eux une partie de mah-jong ou, à leur demande, grattait sa guitare dans le jardin, quand l'air se réchauffait un peu en fin d'après-midi. A la pensée de la journée paisible qu'il aller passer et du défi maternel aisément relevé, il bailla béatement avant d'enfourner son scooter. Il n'avait qu'une petite heure de trajet à effectuer sur la route longeant la côte avant d'atteindre le ryokan, c'était bien sa mère de lui choisir un appartement aussi pratique, assez près de la ville pour ne pas le dépayser, ni trop loin de son lieu de travail. Même si à l'époque il l'avait détestée pour l'avoir forcé à quitter définitivement cette petite chambre de Tokyo où il avait vécu la plus belle année de toute sa vie... Aujourd'hui, il lui en était plutôt reconnaissant ; l'océan Pacifique léchant les falaises de Tanesashi offrait une vue à couper le souffle, et comme il aimait remplir ses poumons de cet air salé si puissamment libre, et sentir la chaleur du soleil doucement mordiller l'arrière de sa nuque, et aussi les volutes du vent embrasser les flancs de sa cylindrée, les enfants du voisinage le saluaient au passage, ils guettaient son arrivée de loin, un petit blond fluet montant une telle bête ronflante d'acier et de testostérone, étincelante, étoilée de la salive de l'océan, si libre, quand ses parents lui avaient posé un ultimatum il avait répondu « tout sauf une voiture ! », et puis il avait maté ce vieux film avec James Dean sur la 3, « je veux la même !! », merde !, vite il plaque ses mains sur sa bouche mais le gamin a parlé et les parents ont exaucé son souhait. A son âge quand même, avoir ses vieux qui lui payent une moto alors qu'il aurait du être celui qui prenait soin d'eux et leur offrait des cadeaux ! Mais la loi de sa mère était absolue et par amour plus que par manque de répartie assurément il évitait de contrarier l'okami-san... Alors qu'il s'arrêtait au feu rouge, la sonnerie impérieuse du smartphone lui ordonna de faire fi des règles de sécurité routière.



    - Moshi mosh, jeune maître ?

    - Salut Kaori ! Je suis en route, un problème ?
    demanda-t-il en reconnaissant la voix de la jeune femme qui travaillait à la réception à l'auberge.

    - Oh jeune maître j'ai peur de ne pas pouvoir venir finalement aujourd'hui, je ne me sens pas très bien... Mais vous serez tout seul pour accueillir les clients, je suis si confuse...

    - Ne vous inquiétez pas Kaori, votre grossesse devrait être votre priorité, je saurai me débrouiller au ryokan sans votre aide pour seulement deux jours... D'ailleurs vous pourriez arrêter de me vouvoyer vous savez, je suis votre kohai, ça me gêne... Dans tous les cas reposez-vous, je vous rappellerai dans la journée pour m'assurer que vous allez mieux, hein ?
    proposa-t-il d'un ton rassurant en redémarrant.

    - Vous êtes vraiment adorable jeune maître, merci et bon courage !



    Rah, trop mignonne ! Mais bon c'était pas vraiment le moment de se perdre dans ses pensées, il était capable de jouer les hommes forts devant la réceptionniste mais sans elle pour l'assister il était un peu moins sûr de lui, non vraiment un tout petit peu mais passons les vitesses quand même... Il commençait à peine à s'enfoncer dans les montagnes quand un nouvel appel interrompit encore sa course :



    - Kaori, c'est vous ?!

    - Oui, je suis désolée mais j'ai oublié de vous dire quelque chose ! La fjukjlkfzq ...

    - Euh je vous entends très mal Kaori-san...

    - … Kikkoman ! La fille du PDG de l'entreprise Kikkoman est arrivée à l'auberge hier soir ! Elle vient de se marier apparemment et le cortège a eu un problème de voiture, une panne, je n'ai pas tout saisi, mais enfin vingt des convives vont séjourner à l'hôtel le temps du week-end...

    - Kikkoman ? Ceux qui font des petites bouteilles de sauce soja en forme de poisson ? C'est une blague ?
    explosa le blondinet incrédule qui tiquait en sentant des micro gouttes de sueur qui commençait à arpenter son cou. Et puis vingt convives... Ça voulait dire qu'ils seraient complets ?!!

    - Je ne me savais pas si drôle ! persifla la jeune femme piquée au vif dans son pic d'œstrogène.

    - Ben si vous vous mettez à  vous moquer de moi vous aussi je suis pas dans la merde...

    - Pardon ?

    - Blabeblaaaaaabweeeul la connexion est vraiment beeeeeurbwaarfvaise merci de m'avoir prévenu !



    Et merde le réseau est tellement pourri dans ces montagnes, railla-t-il, mauvais, après avoir avoir raccroché au nez de son interlocutrice dans une dernière parodie de vomissement. Le stress aggravait vraiment son syndrome incurable de gaminerie aiguë... Il accéléra franchement. L'heure était putain de plus grave que la voix de Nana après dix tournées de bière ! Il bondit du véhicule après l'avoir garé n'importe comment dans l'arrière-cour et se précipita dans les locaux réservés au personnel. Sa chambre l'attendait, avec un yukata, un haori et une ceinture obi pliés impeccablement sur son futon, surmontés d'une note amoureusement laissée par Maman Terashima :


    « Quant tu sers le thé tourne le poignet vers l'intérieur, ça t'évitera de me tâcher les manches ! »


    Toujours aussi attentionnée
    , railla-t-il en se déshabillant en catastrophe. L'auberge était encore calme, mais combien de temps ses illustres clients allaient-ils décider de lui épargner la vie en demeurant au lit ? Il n'allait pas pouvoir s'en sortir tout seul, et ses parents qui n'accepteraient aucune bavure !  Asami ? Elle était déjà occupée par son tournage et il n'avait pas vraiment envie de se prendre encore plus la tête avec elle pour le moment... Miu ? Mais elle ne manquerait pas de tout raconter à son amie et il était bon pour une nuit d'engueulade et plus si affinités... Existait-il une ancienne fan de Blast assez dévouée pour voler à sa rescousse ? Ou alors... Nana ne lui avait-elle pas dit qu'elle avait amené Satsuki-chan dans sa ville natale pour les vacances scolaires? Elle n'était pas vraiment disponible pour lui filer un coup de main... Mais, un bras dans la manche de son yukata et l'autre, nu, peinant à retirer son pantalon, il décida que la situation était bien trop urgente pour qu'il décide à la place des autres :



Nana
Dis Superwoman, ça te dirait de venir avec ta fille à la rescousse d'un jeune et bel héritier d'une auberge familiale qui est vraiment un peu beaucoup dans la merde?



Spoiler:
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