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 Légal ou pas ? [Isaac - Hizaki]

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MessageSujet: Légal ou pas ? [Isaac - Hizaki]   Légal ou pas ? [Isaac - Hizaki] Icon_minitimeLun 23 Jan - 17:26

17h32. C’est l’heure qu’affiche le portable d’Hizaki. Elle venait de rentrer de l’école et s’était tout de suite jetée sur son lit. Rien n’était prévu pour cette nuit. A vrai dire, son groupe était un peu au point mort. Cela faisait maintenant une semaine qu’ils n’avaient pas joué à un seul concert.

*Raaaah la galère !*
Elle se tortilla dans son lit, comme pour exprimer son mécontentement. Elle inspira profondément et se décida à envoyer un texto au bassiste de son groupe, histoire d’être sur qu’il n’y a pas le moindre événement cette nuit.

«
Yep Oku-chan ! (-.-)
Y a vraiment rien aujourd’hui ?
Même pas une petite réunion de groupe ?
T’es le leader, fais quelque chose ! Le chômage à 17ans c’était pas mon rêve (T-T)…

»

Hizaki appuya sur « envois », soupira et ferma les yeux. Elle repensa à cette sublime robe qu’elle avait vu sur le chemin du retour. Y a pas à dire, dés qu’il s’agit de fringues, tout ces problèmes disparaissent. Sauf que…

Elle a dépensé tout le budget « fringue » en sorties. Alors que sa mère s’attend à la voir débarquer d’un jour à l’autre avec une nouvelle robe « trop, trop Kawaii ». Si elle ne ramène rien, elle va devenir insuportable. Et impossible de demander plus à sa mère, elle se douterait que tout n’est pas claire.

*Mais qu’est ce que j’ai fait pour mérité ça ?! Faut que je trouve de l’argent vite fait ou adieu le groupe, les concerts et adieu tout espoir de passer à la télé…*


Elle fût arraché à ses pensées par la vibration de son portable sur son ventre. Elle le prit et lu :

«
Coucou ma princesse capricieuse (^ o ^)
Non, rien de rien. Tu va pouvoir te reposer cette nuit et rêver de moi. Hi hi ♥
Ha, quoi que… T’as vraiment besoin de te dégourdir les jambes cette nuit ?

»

Bien sûr qu’elle voulait sortir de sa chambre ! Impossible de rester cloîtrer chez elle. Elle répondit alors à Okura qui lui renvoya sa réponse presqu’aussitôt. Il lui proposa de se faire un peu de sous. *Génial !*
Le basiste avait promis de rendre service à quelqu’un en échange d’argent. Le problème c’est qu’il avait un imprévu ce soir et il avait peur que ça embête la personne concernée. Voilà comment Hizaki ce retrouva impliquée dans cette histoire. Elle avait convenu un rendez-vous avec Okaru pour qu’il lui donne les renseignements dont elle aurait besoin. Rien de plus simple, il suffirait de faire croire à sa maman qu’elle a un souci avec ses notes en cours.
Elle prit un bain, enfila un slim noir et un chemisier blanc. Elle était surexcitée.

*Adieu soirée à mourir d’ennui !*


Comme prévu, sa mère la laissa sortir afin d’aller compléter ses notes chez sa meilleure amie. Qu’elle est naïve.

- A toute à l’heure, je serais rentrée pour le dîner !

-Soit prudente sur le chemin ma chérie !

-Oui, oui.

Elle laça ses Doc Martens blanches, attrapa son cuir et sorti.
L’air était frais dehors. Presque froid. Le vent caressait le visage d’Hizaki, soulevant ces cheveux qui flottaient dans la brise.
La maison d’Okura n’était pas très loin, le temps de traverser deux rues et quatre patté de maison. Une fois arrivée, elle remit ses cheveux en place et frappa à la porte.
Ce fût la mère de son ami qui lui ouvrit.

- Bonsoir madame Oshima. Excusez-moi de vous déranger.

Elle s’inclina.

-Ha, bonsoir ma petite Hizaki. Okura m’a dit que tu allais passer. Entre donc, il est dans sa chambre.

-Merci.

Hizaki sourit à la petite dame qui venait de l’accueillir tout en retirant ses chaussures. Elle venait souvent rejoindre Okaru ici. Elle connaissait la maison comme si c’était la sienne. Elle se dirigea vers les escaliers qui mènent à l’étage sans oublier de saluer le petit frère de son ami au passage. Il était à fond dans son manga. Hizaki ne fit pas attention. Elle était plongée dans ses pensées.

*C’est quoi cette histoire de service à rendre pendant la nuit. Je me demande bien dans quoi je me suis fourrée… J’aurais du réfléchir un peu avant d’accepter sa proposition. Bah, on verra. Ça doit pas être méchant s’il pense que j’en suis capable.*


Les marches de l’escalier grincent. A peine eut-elle fini de les monter que la porte de la chambre de son ami s’ouvrit.

- Coucou, princesse.

Hizaki sursauta. Elle regarda ensuite Okaru comme si elle allait le tuer. Il était grand, au moins 1m80. Et il était très mince. Ses cheveux rouges lui arrivaient jusqu’au bas de ses oreilles et ils étaient indociles. Malgré cette pagaille, ils étaient très doux (la passion d’Hizaki était de passer ses mains dans ses cheveux, lui faire des tresses ou ce genre de chose dont il a horreur. Elle est donc bien placée pour le savoir.). Il lui restait un peu de crayon sous les yeux. Qui sont magnifiques, d’ailleurs. C’est très simple, à certains moments, Okaru à l’air d’un canon. À d’autres… Il a juste l’air d’un imbécile.

- Hum… Salut, bon à rien.

Elle regarda la réaction de son ami. Il avait l’air un peu choqué. Ça lui faisait une tête assez marrante. Hizaki lui sourit.
- J’attends tes instructions, Leader.

Il la fit entrer dans sa chambre en tenant fermement son poignet et ferma la porte à clé derrière eux. Hizaki en eût le souffle coupé. Son cœur battit plus vite et plus fort, ses joues devinrent rouge écarlate. Okaru la regardait avec un regard pervers… Il approcha sa bouche tout près de la sienne...

-Mes instructions ? Baisse ton pantalon.

Hizaki hurla et couru à l’autre bout de la pièce alors qu’Okaru s’étouffait de rire. Des larmes coulaient de ses yeux tellement il manquait d’air.

-PUTAIN OKARU ! Ne dit plus jamais un truc comme ça !

Elle reprit se respiration et s’assit sur le lit. Ses joues étaient toujours aussi rouges. La vérité, c’est qu’elle en pinçait pour son Leader. Pas au point de sortir avec lui, ça pourrait nuire au groupe. Et ce n’était qu’un béguin passager, ça devrait passer aussi vite qu’un rhume.

- Bon, je t’explique. Ce soir au Jackson Hole, Tu verras ce mec.

Hizaki pris la photo qu’Okaru lui tendait. L’homme qui y était photographié avait l’air jeune mais pas tant que ça. Il avait très surement plus de 20 ans. Hizaki le trouvait très beau… *Rien à voir avec l’imbécile en face de moi !* Elle leva les yeux vers lui. Il attendait qu’elle reporte son attention sur ce qu’il disait. Hizaki le regarda sans rien dire.

-
C’est bon, t’as fini de mater ? Je disais donc. Ce type sera au Jackson Hole. Ne t’occupe pas de savoir, ni comment ou pourquoi il sera la. Dit lui juste de ne plus fouiller dans son passé. Dit lui qu’il est temps de se concentrer sur son présent. Dés que c’est fait, sort tout de suite. N’attends pas sa réaction. Deux gars sortiront en même temps que toi pour te payer un peu plus loin, au cas ou il aurait essayé de te suivre.
Compris ?


- Oui, je pense.

Rien que l’idée de s’approcher de cette personne si éblouissante mais, en même temps si sombre lui faisait un peu peur. Elle qui est si timide, comment fera-t-elle pour oser l’aborder ? Elle préférait encore les rencontres arrangées par la chanteuse de son groupe. Elle ne lui avait jamais présenté un garçon avec une telle aura. Elle frissonna.

*S’il est si charismatique en photo, j’ai peur de ce que ça donnera en chair et en os… Peut-être qu’il ne fera même pas attention à moi… Et puis, pourquoi les gars ne lui disent pas eux-mêmes de se concentrer sur son présent ?*


Ce détail l’intrigua.

-Dis, Okaru, qui sont ces gens qui t’ont demandé ce service ? Des Yakusas ?

- T’occupe et fais le. Tu ne risque rien. Et c’est bien payé ! T’auras 7500¥ (environ 75€).

-Mais… !

Okaru la fusillait du regard. Elle plia la photo, la rangea dans sa poche et embrassa le jeune garçon sur la joue. Elle sorti de la chambre sans un mot et descendit les escaliers. Elle enfilait ses chaussures lorsqu’elle fût interceptée par madame Oshima.

-Tu pars déjà ma petite Hizaki ?!

- Oui madame Oshima. J’espère que vous n’aviez rien prévu pour moi. J’ai promis à ma mère de rentrer pour le dîner et j’ai encore beaucoup de boulot pour demain. A très bientôt j’espère.

Hizaki finît de lacer ses chaussures, se leva et s’inclina. Ensuite elle sorti en faisait signe de la main à la vieille dame.
Pour une fois, elle ne mentait pas à une adulte. Hizaki allait rentrer chez elle, dîner avec ses parents, finir ses devoirs et attendre patiemment que vienne l’heure de son escapade vers le Jackson Hole où l’attendrait, malgré lui, l’ange de la nuit.
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Isaac Mugen
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MessageSujet: Re: Légal ou pas ? [Isaac - Hizaki]   Légal ou pas ? [Isaac - Hizaki] Icon_minitimeDim 29 Jan - 14:31

c

« En fait, nous sommes une liberté qui choisit, mais nous ne choisissons pas d'être libres : nous sommes condamnés à la liberté. » Jean-Paul Sartre.




La bibliothèque Hibiya devait accueillir un bon millier d'œuvres d'auteurs japonais reconnus ou méconnus, anglais, portugais, indiens ou même éthiopiens. Une ambiance monacale entourait ces mondes qui se mélangeaient, dansaient avec les univers des autres. Seul subsistait trois ouvertures, flanquées dans les hauteurs du chapiteau et couvertes de vitraux archaïques, ne laissant apparaître que peu de lumière. A la belle saison, la gigantesque pièce faisait plutôt office de confessionnal, étant un des rares espaces de pleine obscurité. Des étages en bois, lardés d'ouvrages originaux, s'enchaînaient jusqu'à la voûte. Le monde semblait y être confiné. L'immensité saisissante et la richesse culturelle emportait ceux qui, pénétrant dans ce sanctuaire, interrogeaient la vérité. L'imagination était reine. Dans ce labyrinthe de paliers, connaissances et fantômes passés, il réfléchissait, posé sur une banquette de soie pourpre et moisie d'humidité. Son cou le tirait, mais ce n'était rien à côté du souvenir. Qui...? Un parfum antique nageait dans l'air, le vieux papier, trésors oubliés.

Quinze heure approchait. La tête lourde, Isaac arrêta ses recherches. Il était venu pour consulter les archives, mais celles-ci ne lui étaient pas permises. Il enrageait. Bah. Il emprunterait à Mr. Zen sa carte spéciale, voilà tout. La connaissance dans un boût de papier. Ou va le monde, je vous le demande ! Mr. Zen était un petit homme d'une cinquantaine d'années, séduisant, aussi discret qu'invraisemblable, ancien flic et dorénavant procureur. Depuis des années, sa fréquentation des cafés littéraires de Tokyo l'avait amené à rencontrer -visuellement en tout cas- un bon nombre de personnes, plus ou moins importantes. De fil en aiguille, de masques en identités, il avait atteint, en anonyme presque, ce petit centre protégé. Un serveur, le fils d'un tel, le plombier, celui qui prend votre manteau, le coursier. Il était tout, si besoin est. Mr. Zen faisait parti de ses privilégiés. Il chercherait, il trouverait.

La chaleur accablante s'était déguisée en orage puissant. Mais quoi de plus instable que le temps ? Isaac se traîna vers une minuscule fenêtre délestée entre trois Ryōkan Taigu. Ce sentiment d'avoir déjà tout perdu l'emmena à nouveau auprès de ses démons. Il se voyait destiné à errer fatalement, naufragé flottant sur un morceau d'espoir. Il est de ces soirs ou le mal prend à l'envie. L'étoile a comme chuté. Et t'arrives pas à te sortir du cratère. Mais peut être demain sera-t-il meilleur, pensa-t-il. Quelque chose suit son cour.

L'anarchie dans le crâne, Isaac s'abandonna au paysage qui s'exposait à lui. Tandis que le tonnerre arrachait quelques grosses goûtes, la petite abbatiale, comme brisée par les foudres de Zeus, sembla s'évanouir dans un décor embrumé, telle une icône picturale. Une nostalgie amère s'empara du jeune homme qui se laissa tomber sur la banquette de fenêtre en moleskine. S'il avait pu, il aurait chanté ou écrit, simplement. Pas très original, me direz-vous. Evidement c'était sans penser à la force de persuasion des parents-tuteurs moralistes. Trois bouchées de pain avec en prime une vie de débauche. C'est ça que tu veux ? L'usine, voilà un secteur stable et qui traverse nos générations, suppliaient-ils. Les pauvres, s'ils savaient. Ils n'auraient pas survécu. Tracy en avait trop peur : les armes, les corps, le sang. Angelo y était habitué. Les absences longues et répétitives ne les alertaient pas. Onze mois d'exil, une parenthèse, une étape nulle et non avenue comme dirait l'autre. Onze mois de pure horreur. Ni la métamorphose qui s'en suivit, sans parler des discours vagues et imprécis sur ses soi-disants congés en redressement. Cacher et tromper, voilà les maîtres mots. Angelo pensait que ça lui apporterait structure et discipline. Isaac le haïssait. Angelo. Il l'avait envoyé à la mort.

___

 
Dix-huit heure, il faisait déjà froid. Pour une fois, Isaac trouvait qu'Itabashi sentait bon. La fleur, curieusement. Il n'avait pas sommeil, du moins pas assez. Au fond, il aimait vraiment ce quartier, malgré la haine et les pleurs. Ses gens sur la tengeante, ses artistes et ses escrocs aussi. Il n'était pas parfait, il était peut être même pire, mais c'était Itabashi. C'était une âme. Au-delà de sa colère, une atmosphère. C'était pas de la violence, c'était, au contraire, un trop-plein d'amour. Chez ses assassins, chez ses chics types aussi. Isaac n'en avait jamais eu autant conscience qu'à cet instant présent : l'amour était partout, il envahissait tout. C'était l'amour du coup de main en cas de pépin, l'amour d'une jeune mère qui vit de galères, et même ce psychopathe de Dosan, qui l'avait accepté comme il était. Ou l'horreur règne, là aussi est l'amour le plus sincère. Personne n'avait de leçons à donner. Pas comme ces foutus idiots de la sélect' et leurs costumes de bonnes intentions. Il faut croire qu'aujourd'hui on achète la vertu à coup de dollars. A Itabashi, certainement pas.

Alors il les photographiait, les écrivait, les chantait surtout. Parfois Isaac se désespérait de n'avoir rien à leur donner en retour, il se sentait comme le fils indigne, le fils prodigue, l'ingrat abandonnant père et frère pour la futilité des cafés. Maintenant, il payait pour cela. Sûrement. Mais il chercherait, il trouverait.

___


 
La journée était difficile. Cambriolé la veille, il n'avait pas pu fermer l'oeil de la nuit. Tout était défoncé : les murs tâchés, le frigo fracassé, ses papiers éparpillés, mais son bureau -et l'ordinateur- était resté intacte. Ils avaient dû le louper. Pas très malins, les types. Shooté à la caféine, il n'avait pas le coeur à rentrer maintenant. Il avait tout laissé en plan : son bordel, ses assiettes brisées, les chaises défoncées. Heureusement, il ne possédait pas grand chose de valeur. Il y avait ce bar à Arakawa, qui lui plaisait bien. Très stylé londonien, un air de western aussi. Des murs de briques rouges et bois clair chargeaient la pièce en intimité confinée. Des ardoises, un choix impressionnant d'alcools, des animaux et autres bestioles empaillés. Une ambiance un peu rustique, agréable pourtant. Un autre univers, peu de monde. Jackson Hole.

Installé contre une vitre, Isaac gribouillait symboles et mots chaotiques sur son carnet. Dehors la rue, le froid et les klaxons pour inspiration peut être. En réalité, il avait trouvé autre chose à déchiffrer. Une note lui étant adressée, abandonnée par un coursier le soir du 19 janvier, à Edogawa. Une écriture simple, brève, précise et contrôlée. Probablement un éxécutant. Il avait toujours cru en la graphologie, bien que la plupart des éminents psychologues, justiciers ou chercheurs lui reprochaient son ambiguïté obscurantiste. Parfois, les réponses ne tiennent pas à la logique commune, à une rationnalité d'apparat à propremement parler. Il en était persuadé. Il y avait tant de mystères irrésolus, que seul une connaissance supérieure, divine presque, le génie peut être, pouvait contempler. Il ne s'agissait pas de métaphysique, non, c'était plutôt le banal du quotidien, la miraculeuse souveraineté du hasard. Il n'y croyait pas. Pas une seconde. Il connaissait trop l'Homme pour ça. Isaac ne pouvait s'empêcher d'imaginer dans quelle mauvaise partie il s'était fourré, mais il y jouerait. Ce soir, on l'avait convié dans ce bar. Un billet lui serait remit. C'était tout ce qu'il y avait marqué, sur ce fichu boût de papier.

Aussi vite que soudain, une odeur sucrée l'arracha de son introspection. Quelque chose comme de la rose, du shiu ou de la pivoine. Une présence aérienne, légère et pourtant si frappante. Isaac pensa qu'il aurait du la remarquer tout de suite. Elle l'attendait certainement. Le reflet de la vitre lui renvoya l'image d'un être charmant, terriblement gracieux. Des yeux bleus, presques fluorescents transperçaient le verre en éclats surprenants. Il n'avait décidément pas les idées claires. Les sens exaltés, il voyait tout en fantastique. La trentaine, un regard inexpressif, fûreteur, une âme en quête de quelque chose, de quelqu'un ? Isaac se tourna et l'observa en coin. Ses cheveux rouges nageaient autour de ses épaules comme des fils de soie ambrés. La silhouette, élégamment assise, restait à jamais perdue dans des horizons lointains et éphémères. Soudain, l'inconnue leva les pupilles et le rejoignit, le regard grave. Isaac se dirigea face à sa locutrice et tira la révérence, en signe de respect.

- Itabashi Nord. Minuit vingt. Ne sois pas en retard. Il t'attendra là., chuchota-elle, déposant une enveloppe fermée dans la poche de sa veste trouée.

D'un signe de la tête il la salua, et celle-ci s'effaça. Un homme. Il disait connaître un de ses agresseurs de la nuit de l'accident, comme ils appelaient ce 3 janvier. La mémoire lui échappant, il était déterminé à chercher, trouver le pourquoi de tout cela. On avait essayé de l'écarter. Un matin, un paquet se trouvait à sa porte, contenant une de ses bagues disparues le fameux soir. Et des menaces. C'était à n'y rien comprendre. Visiblement, ces incertains ne voulaient pas qu'il se mêle de quoi que ce soit. Mais il ne lâcherait pas. Une seule vision lui restait, floue et confuse : un vieil hangar, une odeur de pourri, une femme qui danse, du sang et un coup à la tête. Et l'obscurité. Tu te réveilles dans un silence de mort, l'hôpital, tout est oublié. Des images que tu assimiles à des souvenirs s'imposent dans ta vie, en ombres effrayantes. Un sentiment de culpabilité, ce petit vers qui ronge de l'intérieur, jusqu'à la moelle. Il s'est produit quelque chose, tu le sais. Quelque chose d'affreux. Quelque chose que tu ne pourras jamais saisir. Qui s'en moquerait ? Qui passerait outre ? Qui oublierait ?

Isaac se releva et s'installa sur un vieux fauteuil en osier, dissimulant au mieux son énervement. Il lui fallait trouver un moyen de se calmer. Il se sentait éclater. Un sakê ferait l'affaire. Il ne connaissait pas vraiment ce bar, plutôt sympathique et confortable, bien que le burger ne soit pas franchement sa tasse de thé. A travers le petit écran, les nouvelles déblatéraient toujours le même genre de bêtises, et quelques crimes parfois, pour changer. Avant-hier, il pleuvait. Ils n'ont pas traîné avec leurs « machines à trouver les trésors ». Il paraît qu'ils cherchaient de vieilles pièces ou quelque chose comme ça. Comme si rien ne c'était passé, comme si c'était un nouveau jour. L'un d'eux est tombé dans la source, à Itabashi Nord encore, annonçaient les radios. Son appareil devait être imbriqué dans une algue ou un objet quelconque. Pour Isaac, c'était un noyé de plus. Quand les flics étaient venus le repêcher, il était tout violet. Aplati comme un morceau de chewing-gum. Personne ne l'avait remarqué. Juste une vieille, deux jours après. Deux putains de jours après. Il se passait des trucs comme ça, à Itabashi. Ca ne surprenait plus grand monde. Isaac terminait son verre, maintenant amer. Y'a des fois ou les gens étaient vraiment pressés.

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MessageSujet: Re: Légal ou pas ? [Isaac - Hizaki]   Légal ou pas ? [Isaac - Hizaki] Icon_minitimeMer 15 Fév - 9:35


Hizaki était dans sa chambre et finissait ses devoirs pour le lendemain. Rien de bien méchant, juste quelques exercices d’algèbres qu’elle aurait très bien pu faire juste avant le cours et partir ‘’accomplir sa mission’’. Mais malheureusement ses parents n’avaient pas l’air décidés à aller dormir. Il était pourtant presque 22h. Il est rare qu’ils restent éveillés après 21h30 puisque leur réveil sonne à 4h30. Le père d’Hizaki occupait un poste important dans une société multinationale, ce qui impliquait qu’il devait y passer beaucoup de temps.

*Ils ne devraient pas tarder à aller dormir*

Hizaki consultait son réveil toute les 5 secondes, espérant entendre ses parents éteindre la télévision et monter se coucher. Elle espérait cet instant. Une boule lui tenaillait l’estomac à l’idée de rencontrer l’inconnu, mais aussi à l’idée d’arriver trop tard et de ne pas être payée. Elle n’arrivait même plus à se concentrer sur ses exercices. Elle décida alors de ranger ses affaires, elle recopierait les réponses le lendemain. Alors qu’elle fermait son plumier pour le mettre dans son sac, elle entendit enfin un bruit de pas dans l’escalier. Ce fut un véritable soulagement. Elle se dépêcha de remplir son sac, enfila son pyjama (au cas où sa mère viendrai lui dire bonne nuit) et retint son souffle pour mieux entendre ce qu’il se passait dans la maison. Enfin, plus un son.

Elle enleva son pyjama et remit les vêtements qu’elle portait 10 minutes auparavant. La porte de sa chambre donnait sur un couloir qu’elle s’efforça de traverser sans bruit, pour ne pas éveiller ses parents s’ils sont déjà endormis. En bas des marches, le pire serait passé et elle pourrait sortir de la maison sans crainte. Elle enfila ses chaussures, sa veste et son écharpe puis sortit de la maison en prenant soin de refermer la porte à clé. Hizaki en avait un double, bien que ses parents ne fussent pas au courant. C’est un détail mais on peut éviter de bien mauvaises blagues, comme des clés changeant de places pendant la nuit.

Dans la rue, Hizaki accéléra le pas. Elle connaissait par cœur le chemin vers le Jackson Hole. Elle y allait souvent avec ses amis. Le Jackson se trouvait à 1h30 de chez elle, en marchant vite bien qu’elle aurait préférer prendre le bus ou le métro mais les arrêts de bus et les stations ne sont pas des endroits recommandés après 21h, surtout pour une jeune fille seule. Hizaki marchait de plus en plus vite. Elle regardait l’heure après chaque coin de rue. Il était déjà 23h. Elle avait fait la moitié du chemin mais elle ne savait pas si son gagne pain serait encore au bar. Koichi Sato ferme de plus en plus tôt. Si elle arrive en retard, cela lui fera 3h de marche pour rien ! Plus la tension montait en elle, plus elle accélérait. Elle en était presque à courir.

Après 1h15 de tourmente mentale et physique, Hizaki arriva devant le bâtiment. L’entrée du bar était en contrebas de la route, il fallait descendre un petit escalier pour l’atteindre. La façade était en bois et une enseigne y était accrochée. On pouvait lire « Welcome. Jackson Hole. Wy ming cafe. », le tout était décorer par des chevaux probablement en bronze. Hizaki s’arrêta un instant avant d’entrer. Le temps de reprendre son souffle et remettre ses cheveux en place. Elle s’approcha de la porte, hésita un instant et l’ouvrit, avec une énorme boule dans le ventre.

La lumière à l’intérieur était chaude et agréable, un peu tamisée. Koichi Sato salua Hizaki et lui souhaita la bienvenue. Hizaki restait debout, cherchant l’objet de sa venue du regard, alors que le propriétaire du bar lui demandait déjà ce qu’elle voulait boire et lui expliquait qu’il ne faisait plus à manger à cette heure. Elle s’approcha du bar, s’assit sur un tabouret et commanda un soda, toujours en regardant autour d’elle. Il y avait pas mal de gens, mais aucune chevelure claire. Alors que Koichi Sato arrivait avec son verre, Hizaki le vit enfin, près d’une vitre. Il semblait se préparer à partir !

*Et flûte !*

Elle se leva, laissant le barman étonné derrière elle et s’approcha de l’homme, tête baissée. Elle n’osait pas le regarder dans les yeux. Lorsqu’elle fût assez près, elle attendit un instant et dit, tout en regardant ses chaussures :

- Excusez-moi de vous déranger monsieur.

Elle avait un peu peur de continuer, ne pouvant anticiper la réaction de son interlocuteur. La gorge serrée, elle continua.

- Je… heu… enfin, vous…

Hizaki soupira profondément, redressa la tête et regarda enfin la personne en face d’elle, dans les yeux. C’était bien l’homme de la photo.
Elle s’écarta un peu de lui.

- Vous ne devriez plus vivre dans le passé. Tournez la page et concentrez-vous sur votre avenir. Adieu.

A peine avait-elle prononcé ces mots qu’elle se retourna et couru vers la sortie. Elle n’avait même pas payé Koichi Sato. Mais il y avait plus important pour le moment.
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Isaac Mugen
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MessageSujet: Re: Légal ou pas ? [Isaac - Hizaki]   Légal ou pas ? [Isaac - Hizaki] Icon_minitimeJeu 16 Fév - 23:50

 

La brise soufflait au dehors, mais Isaac se sentait en paix, comme protégé dans ce monde brut et absurde, entre l'odeur du vieux bois et ces animaux figés de stupeur. Le vent et ses colères lui fichait toujours le bourdon. S'il aimait beaucoup ce petit bar, pour sa chaleur et son intimité, il trouvait parfois du glauque dans l'atmosphère. Un faon le fixait, au pelage luisant comme une fourrure artificielle. Une unique et petite corne sur le haut du crâne, telle une épine empoisonnée. Importé d'Europe sûrement, celui-ci le gelait autant que le froid à l'extérieur. Ses yeux d'aveugle étaient comme des billes aux couleurs déteintes et brillantes à la fois : fanés par le temps. Du blanc les mangeaient peu à peu. Sa voix murmurait dans sa tête, douce, calme et étrange, des chuchotements incompréhensibles et évocatoires. Il lui semblait que l'animal s'approchait, tordu et ambigü. Doucement, petit à petit, il prenait toute la place, envahissait l'espace en cauchemard : hallucinations. Isaac secoua la tête, les yeux clos. Il lui fallait dormir, il allait exploser. Il l'imaginait parfois, des bouts de chair, le cerveau éclaté, l'oeil et l'orbite fracassés. Alors, il pensait à autre chose. Autre chose de moins glauque.

Il avait commandé un de ces cocktails aromatisés, très sucrés et qui vous fichait de l'amer jusqu'au fond de la gorge. Un mélange d'alcools survitaminés. Il fallait avoir l'estomac solide, et ce n'était pas son cas. Pour ce qu'il lui faisait absorber au quotidien, c'était plutôt logique. Mais il devait tenir jusqu'au matin.

Un air de reggae psychédélique apaisait la pièce, vide de monde maintenant. La télévision fût éteinte, aussi repos et paix regagnèrent son coeur, avant de se muer en tension. Entre excitation et peur certaine, Isaac ne pouvait se détacher de l'enveloppe et de ses mystères. Voilà qu'il touchait du bout du doigt la vérité peut être, et des réponses enfin. Ca lui semblait complétement iréel. Et la joie immense. Sommeil le rejetait depuis de nombreux jours. Cette affaire l'obsédait. Pourtant, une drôle d'appréhension le tirait sans cesse, si bien qu'il ne pouvait se tenir tranquille. Une mauvaise intuition. Aussi sale que cette histoire de noyés, que cette partie de cache-cache à laquelle se prêtaient ses poursuiveurs secrets. Aussi pourrie que ces skins, dehors, aux airs de pitbull mal rasés. Qu'est-ce que des types comme eux pouvaient bien foutre à Arakawa ? D'un coup de coude, il renversa son verre sur la table, attirant autant de regards critiques qu'interrogateurs. Heureusement, celui-ci était presque vide. Isaac aussi. Il était à l'extrême, dans un même instant : vide de sentiments et chargé d'émotions, encore.

- Je...Hey ! Oui, un autre, s'il vous plaît, fit-il signe au serveur, le verre à la main.

« On ne sait pas ce que le temps nous réserve. » Le Tic-tac lui contait le présent de ses ondes au coeur, dérangeantes. Les coups de la demi, 23h30. Quelques minutes et il s'en irait au froid.

Dans la rue, l’averse n’est pas de bon présage. Aussi, les traces d'écumes sur les fenêtres semblaient finalement s'évaporer au firmament. Sa montre à gousset s’interrompit, recrachant toute sa sueur. Isaac divaguait. C'était un cadeau de sa mère. Elle lui avait coûté une petite fortune. Une Seikosha, expédiée de Tokyo, la ville électrique, comme l'appelait Tracy.

D'une pause, elle s'arrêta. Isaac le remarqua presque instantanément, c'était son porte-bonheur à lui, son petit phare. A travers le monde et ses détours, ses personnages tordus et chemins sinueux. Elle lui rappelait sa mère. Un peu de chaleur dans la ville des Oubliés.

Le jeune homme écrivait maintenant, pour se soulager la pensée peut-être.

Février, minuit moins vingt environ, le Jackson Hole à Arakawa. L'illusion de la vie frappe en plein visage : tout s’est arrêté. L’instant présent est éphémère, dit-on. Succinct et infini. Là, les troubles se succèdent : que fais-je ? Qui suis-je ? Ou restais-je ? Une innocence impatiente et naïve demande un droit d'asile, la prophétie divine. Il reste 1800 secondes. 1899, 1898, 1897... Et bientôt le malaise s’estompe. Les chiffres et les lettres se balancent, s’entrechoquent, se font assidûment la guerre. Une épée aigue et tortueuse fait des petits tours, tandis que l'autre ne cesse de vouloir rattraper cette aînée. Tout comme... Moi ?

Je vois tout. Je ne vois rien. Pittoresque ? L'intéressant est ennuyant et le réel futile. Avenir stérile, confort oublié, je me fais manger par la Tour. Ainsi, la montre à gousset me remémore éternellement : « On ne sait pas ce que le temps nous réserve. ». Mais ce soir, j'espère trouver.

Un bruit sec l'arracha de son coma méditatif, comme il sentit ses os se geler sur-le-champ. Une jeune fille était entrée dans le bar, un courant d'air glacial l'accompagnant. Outre l'heure tardive, son attitude était pour le moins curieuse : une présence furtive, elle transpirait la nervosité. Elle cherchait quelqu'un, probablement. Quelqu'un qu'elle ne voulait pas voir. Elle était trop tendue. Assise au bar, elle paraissait observer méticuleusement les faits et gestes de chacun, ce qu'Isaac avait tout de suite noté. Son visage était crispé au possible, elle avait couru : des cheveux en bataille, le teint pâle. Chaque bruit, chaque ouverture de porte, chaque parole donnée attiraient son attention. Elle analysait scrupuleusement tout le remue-ménage qui se produisait autour d'elle, dans les moindres détails. Du serveur confu qui poussait du pied le morceau de friandise qu'il avait laissé échapper, à la colère discrète d'une junkie navrée de s'être tâchée. De grands yeux foncés, malicieux et enfantins : une poupée de porcelaine. Néanmoins, son visage demeurait flou, car trop peu éclairé. Elle s'offrit quelque chose à boire. Elle attendait, elle veillait.

Le regard du jeune homme se fixa davantage sur l'étrange personne : quelque chose n'allait pas.
Les doigts de celle-ci tapotaient nerveusement la table à rythmes saccadés, bien qu'elle feintait un air faussement serein. Des mouvements brusques, semblables aux célèbres « trois coups » au théâtre qui annoncent la tragédie. Subito, après une longue répétition de regards anxieux, elle se leva d'un bon énergique et décidé, sans même toucher à ce qu'elle avait commandé. Les rouages de son cerveau se mirent enfin en place lorsque la jeune femme se retint sur sa montre, puis s'élança à sa rencontre, encore hésitante cependant. Isaac pensa un instant qu'elle faisait erreur, mais il savait. Tout se passa très vite.


Il se contenta de l'écouter, avec le visage le plus impassible du monde.

- Excusez-moi de vous déranger Monsieur.

Il ne la regarda pas immédiatement, feignant l'inattention.

- Je… heu… enfin, vous…

Elle s'emmêlait dans ses mots comme Isaac perdait esprit. Qui était-elle ? Que lui voulait-elle donc ?

D'un coup au coeur et sans difficulté aucune, comme si elle s'était répété inlassablement ces quelques phrases, elle lâcha avant de s'enfuir illico :

- Vous ne devriez plus vivre dans le passé. Tournez la page et concentrez-vous sur votre avenir. Adieu.

Adieu. Ce soir, alors qu'il s'apprêtait à partir. Ce soir ! Il comprit mais ce fut trop tard. Il bondit aussitôt, bousculant les trois personnes qui se trouvaient sur son passage. Les sales gueules de tout à l'heure, les types aux blousons de cuir. La porte du Jackson claqua violemment, en de grinçantes vibrations. Elle était déjà de l'autre côté de la rue. Il sauta au-dessus des vieilles grilles qui entouraient le trottoir et se précipita sur la chaussée glissante, paniqué et inconscient. La pluie abattait son fardeau sur les âmes, comme elle lui brouillait la vue. Il manqua de se faire écraser, mais il ne s'arrêta pas. Choquée, une vieille lui criait dessus, déchaînée. Mais il ne la remarquait pas. Il attrapa le bras de la jeune fille et dérapa sur le bitume, entraînant celle-ci avec lui. Le sol d'Arakawa, dûr et froid. Saloperie de givre !

 
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